Tag : Mes habitudes d'écriture - Partie 1


J’ai découvert ce tag sur le blog de Laura Ferret-Rincon, Les dessous de la Plume. Je n’ai pas résisté à l’envie d’y répondre moi aussi.

C'est parti !

01. Qu’écrivez-vous en ce moment ?


Dur, dur de répondre à cette question parce que j’ai toujours trente-six mille projets en cours. Mais pour faire court, en ce moment, je travaille essentiellement sur le tome 2 de ma série d’aventure jeunesse, l’apprentissage du sang. Le premier jet devrait être terminé pour la fin du mois. Sinon, au programme pour la rentrée, un roman de science-fiction pour ado à terminer, un roman de Fantasy coécrit avec mon petit-frère et bien sûr, commencer l’écriture du tome 3 de l’apprentissage du sang. Sans oublier les corrections éditoriales du tome 1 qui devrait arriver incessamment sous peu. Bref, je ne risque pas trop de m’ennuyer. Pour m’aider à garder le cap, je me suis inscrite au projet « Voulez-vous écrire un roman avec moi ? », proposé par Marièke, du blog Mécanismes d’Histoires. L’objectif, s’entraider pour qu’au bout d’un an tous les participants aient écrit un roman. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à aller faire un tour ici, tout est expliqué.


02. Quel est le registre d’écriture ( comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?



Difficile à dire. Je crois que j’aurais du mal à écrire un roman qui se cantonne à un seul genre. J’écris comme cela me vient en adaptant le registre au sujet du roman ou de la scène. Je pense par contre que j’aurais beaucoup de mal à écrire un texte d’horreur. Mais si je trouve une idée géniale qui m’oblige à m’y frotter, je tenterai probablement le coup quand même.



03. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… Buvez vous quand vous écrivez ?


J’aime bien avoir une tasse de thé ou de café à côté de moi quand j’écris, même s’il m’arrive souvent de l’oublier quand je suis plongé dans une scène. Cela me permet de relever la tête de temps en temps, de prendre un peu de recul sur ce que je suis en train de faire.




04. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez vous naturellement lorsqu’une idée vous vient ?


Les idées me viennent plutôt dans le genre imaginaire. J’adore la Fantasy, j’en lis beaucoup et j’adorerais en écrire. Le problème, c’est qu’une idée ne suffit pas toujours à faire un roman. La littérature de l’imaginaire nécessite un énorme travail de création d’univers avant de pouvoir commencer à faire vivre l’histoire, et pour l’instant, je n’ai jamais eu le courage de le faire jusqu’au bout. Mais cela fait partie de mes projets.




05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?


Non, pas vraiment. J’ai besoin d’avoir du temps devant moi pour écrire, sinon, soit je n’avance pas, soit je finis frustré d’être obligé de m’interrompre. J’écris donc quand j’arrive à libérer plusieurs heures dans mon emploi du temps. En ce moment, comme je travaille l’après-midi, c’est plutôt le matin. En période scolaire, à l’inverse, c’est plutôt en fin d’après-midi ou le week-end. J’ai par contre un peu de mal à m’y mettre le soir, mais qui sait, cela viendra peut-être un jour, si le boulot ou les responsabilités familiales ne me laissent que cette plage horaire pour écrire.



06. À quelle vitesse écrivez-vous ?



Cela dépend vraiment de mon inspiration. Je peux écrire énormément pendant une période, puis ne plus toucher au texte pendant des jours, voir des semaines. En ce moment, j’essaye d’écrire plus régulièrement pour essayer de m’habituer à une sorte de routine. Ma façon de faire actuelle fonctionne pas mal tant que je suis étudiante, mais risque de poser problème quand les responsabilités de la vie d’adulte s’accumulent. Pour l’instant, cela marche plutôt bien. J’arrive à m’y mettre presque tous les jours, mais je ne me fais pas trop d’illusions. C’est les vacances, même si je travaille pendant l’été, j’ai quand même la tête plus libre pour écrire. Les choses risquent de se compliquer quand il va falloir reprendre les cours, bosser pour les exams, partir à la recherche d’un stage…



07. Quelle est la chose que vous ne pouvez pas vous empêcher de mettre dans vos textes ?


J’ai remarqué que je ne pouvais m’empêcher de glisser des personnages de gamins dans mes textes. Vous savez le petit frère que tout le monde trouve tellement mignon, mais qui peut s’avérer tellement pénible quand c’est à vous de vous en occuper. Ça, et les animaux. Mes personnages ont souvent des animaux de compagnies, chat, chien et même un furet dans le dernier roman sur lequel je suis en train de travailler. De quoi ajouter la petite touche kawaii indispensable, à mon sens, à tout roman qui traite de sujets pas forcément très marrants.



08. Papier stylo ou Word clavier


Les deux, une pour chaque étape. J’écris d’abord sur papier tout ce qui me passe par la tête, histoire de fixer les idées. Je ne me préoccupe pas trop du style à ce moment-là. C’est déjà bien assez compliqué d’extraire une scène de son imagination pour la coucher sur une feuille blanche. Je note donc les choses comme elles viennent, je barre, je rature, je fais des flèches dans tous les sens. Ensuite, je passe à l’ordinateur. Comme les idées sont posées, c’est plus facile de se concentrer sur l’écriture, sur ce qu’on veut transmettre au lecteur… Par contre, pas de Word. Je suis une fervente adepte de Libre Office (Anciennement Open Office). Pourquoi payer une licence une fortune quand on a (presque ?) aussi bien en open source ?


09. Quel thème ressort de l’ensemble de votre production écrite ?



Étant donné la diversité des textes que j’ai pu écrire, ainsi que leur nombre, quand même pas si important que ça, c’est assez dur à dire. Si je devais trouver une réponse, je dirais la quête de soi. Mes personnages principaux sont souvent des adolescents qui, confrontés à des situations difficiles, sont obligés de remettre en cause ce qu’ils croyaient connaître du
monde, des autres, mais surtout d’eux même. Adi, le personnage principal de l’apprentissage du sang, par exemple, est un peu prétentieuse au début du roman. Elle est pétrie de grands principes et d’idées préconçues. Issue d’un milieu plutôt aisé, élève modèle, elle n’a jamais vraiment eu l’occasion de se confronter aux limites de ce qu’on lui avait appris. Elle croit tout savoir, mais va s’apercevoir qu’elle est assez loin du compte. Pour l’héroïne du pays des enfants parfaits, c’est l’inverse. Elle n’a pas eu une vie des plus faciles. Elle a été confrontée très tôt à la maladie et à la pauvreté, mais elle aussi a un peu tendance à tout faire tourner autour d’elle : de sa souffrance, de son manque d’amour... Rencontrer des gens qui n’ont pas eu non plus une existence parfaite va lui apprendre à relativiser sa propre situation.




10. Que corrigez-vous en ce moment ?


Je corrige mes textes au fur et à mesure que je les écris, donc ma réponse sera à peu près la même que dans la question 1. Je travaille en ce moment sur le tome 2 de l’apprentissage du sang. L’écriture à proprement parler, ainsi que la première phase de correction (orthographe, répétition…) sont presque terminées. Plus que quelques chapitres avant le point final. Le roman passera ensuite à la phase suivante : relecture complète, correction et bêta-lecture. Le tout devrait être terminé fin août, pile à temps pour commencer les corrections éditoriales du tome 1.


Et voilà. C’est amusant de répondre à toutes ses questions. Cela nous force à réfléchir à notre façon de travailler.


À bientôt pour la suite de ce tag ( par ici )





1 commentaire:

  1. Bravo! J'ai bien aimé lire cet article qui nous fait te découvrir un peu plus! :)

    RépondreSupprimer