Comment je suis devenu une blogueuse à chat
Depuis que je suis toute petite, il y a toujours eu des tas d’animaux à la maison : chiens, furets, lapins, hamsters, cochon d’Inde... Et bien sûr, des chats. Trois en moyenne. Bon, moi à l’origine, j’étais plutôt chien (j’avais même le mien à moi toute seule :) Un border colie croisée terre — neuve.). La passionnée de chats, c’était ma mère. Il faut dire que les chats le lui rendent bien. C’était impossible de lutter contre elle. Il suffisait qu’un nouveau chat arrive à la maison, pour que deux jours après, il ne la quitte plus.
Ceci étant dit, j’ai eu mon bac et j’ai dû laisser tout ce joli petit monde à la maison pour aller faire mes études. Cela a été un crève-cœur (surtout pour mon chien. On était inséparable. Il adorait venir se coucher sous mon bureau quand j’écrivais), mais j’étais bien décidée à ne pas prendre d’animaux. Il faut être raisonnable, dans un vingt mètres carré, on n’a pas la place. Et puis, j’étais en prépa (je voulais devenir vétérinaire, cela vous étonne ?), je n’avais pas le temps de m’en occuper. Ouais ! J’ai tenu deux mois avant d’adopter Birdy. Il faut croire que je ne suis pas raisonnable. À ma décharge, c’est plus elle qui a décidé de venir habiter chez moi que l’inverse. La pauvre petite bête s’était fait enfermer dans le garage souterrain de ma résidence étudiante. Quand je suis allé la voir, elle m’a sauté dans les bras et s’est accrochée à moi. Elle m’avait adopté. Et après avoir recherché en vain ses propriétaires, j’ai décidé de la garder. Cela fait presque 4 ans et je n’ai jamais regretté ma décision. Birdy m’a aidé à supporter mes années de prépa et s’est très bien habitué à mon rythme. En fait, une maîtresse qui passe son temps à réviser, c’est plutôt cool, elle est souvent à l’appartement. Et puis, rien n’est plus confortable qu’un classeur ouvert. Surtout si c’est celui dont maîtresse a besoin pour travailler.
Mon chat veille à me ménager des pauses quand il trouve que j'ai assez travaillé |
J’avoue que l’écrivain et son chat, c’est un peu cliché, mais c’est agréable de l’avoir près de soi quand on écrit. Cela rend l’écriture moins solitaire. Remarquez, le chien fait ça très bien aussi. En même temps, mon chien a un peu tendance à se prendre pour un chat, donc je ne sais pas si ça compte.
Chat de l'écrivain ou chien de l'écrivain,
pourquoi choisir ?
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Voilà, je suis donc une « blogueuse à chat » ( et à chien) et j’en suis fier.
Mignon! J'ai un petit chien, pas de chat, qui dort dans son petit lit à côté de moi quand j'écris. Oui, c'est bien agréable ce genre de compagnie! :)
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