Rencontre avec # 2 : Sandrine Isac


Après ma série d'articles sur mes habitudes d'écriture où l'on a beaucoup parlé de moi, je laisse la parole à Sandrine Isac, auteure des gardiennes de l'ombre qui a eut l'extrême gentillesse de répondre à mes petites questions. Je vous laisse découvrir son univers.

1. Pour commencer parle nous un peu de toi. Tu peux te présenter en quelques mots ?

" Je suis une bibliophile, j’adore les livres et je compte bien recouvrir un pan entier de mon bureau avec une bibliothèque bien remplie. Je n’en suis qu’au début. Je suis aussi maman de deux enfants, vendeuse dans un magasin de bricolage, Blogueuse littéraire, auteure de fantastique (enfin j’essaie). Je lis aussi en numérique, c’est dans l’air du temps, et cela offre plus de choix et permet de découvrir de nouveaux auteurs sans se ruiner. "

2.  Parle-nous un peu de ton rapport à l’écriture. Pourquoi écris-tu ?


" Pourquoi j’écris ? J’en ai besoin. Des histoires me trottent dans la tête et j’ai besoin de les voir prendre vie sur mon ordi ou sur une feuille de papier. J’aime tout dans l’écriture. De la conception à la fabrication du plan en passant pas la rédaction, les corrections. J’en apprends toujours plus à chaque étape et je peux ainsi m’améliorer pour la fois suivante. J’adore faire des recherches. Organiser mon histoire.

Écrire l’histoire, c’est la rendre concrète pour moi, donner vie à des personnages et les faire évoluer au fil des Tomes. J’ai constitué une sorte de "bible" des Gardiennes où tous les secrets des uns et des autres sont répertoriés, rédigés et sur laquelle je peux m’appuyer, voir rajouter des personnages ou des lieux particuliers, propres à l’histoire. Je peux m’y référer quand j’ai des oublis, ça me rassure et je sais que la base de mon univers est solidement construite. Elle renferme, entre autres, les fiches détaillées de tous les protagonistes de l’histoire." 
3. As-tu des rituels d’écriture ?

"Je ne sais pas si on peut parler de rituel dans ma façon d’écrire, mais en y réfléchissant bien, je m’y prends toujours de la même manière. Je m’installe devant mon ordi, car je trouve que c’est plus pratique (on a pas mal au doigt quand on tape pendant un long moment), ma "bible" à mes côtés avec en plus un cahier pour noter des idées que je mets de côté pour plus tard. J’aime avoir tout ce qui pourrait m’être utile à portée de main. J’aime aussi la compagnie de mes chats quand j’écris. C’est une compagnie discrète et très agréable."

4. Tu as publié il y a peu ton premier roman, les gardiennes de l’ombre. Dis-nous en un peu plus. Qu’est-ce qui t’a inspiré cette histoire ?

" En fait, les Gardiennes de l’Ombre est la suite d’un premier roman pour lequel j’ai connu quelques péripéties, du coup j’ai préféré publier celui-ci en premier. Le premier raconte ce qui a amené Don à devenir un vampire. Un élément de son passé en tant que mortel va refaire surface et va le mettre devant un choix difficile. En plus de cela, sa rencontre avec Tamarra et leur idylle naissante va le conduire à tout remettre en question. Le roman se termine au moment où Tamarra perd la mémoire.

Ce qui m’a inspiré ? J’ai voulu imaginer une alternative à l’origine des vampires. Et aussi donner vie à une créature particulière. Ce faisant, j’ai tout d’abord travaillé sur ses origines que je dévoilerai par la suite. Cela à évidement un rapport avec l’être étrange qu’est son père et dont je devrais aussi relater l’histoire.

Le fait est que c’est surtout la fascination que j’avais, à l’époque où j’ai commencé cette saga, pour les vampires qui a fait naître en moi l’envie de m’approprier un peu ce mythe."

5. Tu as fait le choix d’autopublié les gardiennes de l’ombre. Pourquoi avoir choisi ce mode d’édition ?

" En fait, je me suis vue proposer la Formule Publication par La Boutique des Auteurs. J’avais déjà chroniqué sur mon blog des livres pour Cultura et pour le lancement de cette nouvelle plateforme d’auto-édition, qui est issue du partenariat entre Cultura et Librinova, j’ai reçu cette généreuse proposition. Je l’ai déjà précisé, j’ai eu par le passé des soucis avec une maison d’édition non traditionnelle lors de la publication de mon tout premier livre. 
En fait, il n’y avait pas de grande différence entre cette maison d’édition et l’auto-édition. Bien qu’ayant signé un contrat à compte d’éditeur, j’étais responsable de tout, correction, illustration, promotion et en plus je leur cédais mes droits et ne touchais qu’une misère sur les ventes. Aujourd’hui, je gère tout cela en restant propriétaire de mes droits d’auteure. Je perçois 100 % de mes ventes numériques et en plus je peux correspondre avec La Boutique des Auteurs. Je suis en contact avec la même personne qui répond très vite à mes mails et essaie de trouver des solutions à mes petits soucis d’auteure indépendante. Au final, je me trouve bien mieux sur cette plateforme d’auto-édition qui facilite les démarches à faire grâce aux services qu’elle propose. Ceci dit, je n’abandonne pas l’idée d’être un jour publiée dans une maison d’édition qui correspondra à mes attentes. "

6. Sur quoi travailles-tu en ce moment ? Peut-on s’attendre à une suite pour les gardiennes de l’ombre ?



" Le tome deux est en court. Le prologue est fini et le chapitre Un entamé. Mais je dois d’abord finir des chroniques que j’avais proposé de faire pour des auteurs auto-édités, comme moi. Une fois que j’aurai honoré ces engagements, je me remettrais ardemment à l’écriture de la suite dont le plan est déjà prêt."


7. Dis-moi ce que tu lis, je te dirais qui tu es. Parlons un peu de tes lectures. Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

" Mon dernier coup de cœur littéraire n’est pas un roman mais un genre : le Steampunk. J’ai toujours aimé l’époque fin XIXe début XXe siècle, le style vestimentaire, la déco, les bijoux et j’avais très envie d’en découvrir la littérature. Grâce aux Essentiels Steampunk de la maison d’édition Bragelonne, j’ai découvert gratuitement les premiers chapitres de différends romans, dont les Foulard Rouge de Cécile Duquenne ou encore Une étude en soie de Emma Jane Holloway que je suis en train de lire. Du Steampunk qui se décline en plusieurs styles : enquêtes policières, fantastique (magie, vampire…), de la science-fiction… Enfin bref, ce recueil Steampunk disponible uniquement en téléchargement a été mon guide pour choisir mes futures lectures du genre."

Je remercie Sandrine d'avoir accepté de répondre à mes questions et de nous avoir fait découvrir son univers. J’espère que cet article vous a plu.

Retrouvez Sandrine Isac sur son site : http://www.lesvoyagesdemaplume.com/


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2 commentaires:

  1. Toujours plaisant d'en découvrir plus sur les auteurs... Et j'ai appris quelques petites choses, même si je connais bien Sandrine. Bravo à vous deux pour cette entrevue! :)

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    1. Merci. Moi aussi je trouve très intéressant de découvrir l'univers d'autres auteurs, c'est pour ça que je fais ces interviews.

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